Accueil
1947-1983 Dali Mustique
Leda atomica Leda atomica, 1949 ; huile sur toile ; 61,1*45,3cm ; Fundacion Gala-Salvador Dali, Figueras. « La Leda Atomica est le tableau clé de notre vie, affirme Dali. Tout y est suspendu dans l'espace sans que rien ne touche rien. La mer elle-même s'élève à distance de la terre. »
Christ de saint Jean de la Croix Christ de saint Jean de la Croix, 1951 ; huile sur toile ; 205*116cm ; Art Gallery, Glasgow. « Quand grâce aux indications du père Bruno (carmélitain) je vis le Christ dessiné par saint Jean de la Croix, je résolus géométriquement un triangle et un cercle, qui « esthétiquement » résument toutes mes expériences antérieures [...] et j'inscrivais mon christ dans ce triangle » note Dali, qui raconte par ailleurs avoir été ébloui près de trente ans plus tôt par les poèmes de saint Jean de la Croix que lui récitait avec exaltation son ami Lorca.
Le Colosse de Rhodes Le Colosse de Rhodes, 1954 ; huile sur toile ; 68,8*39cm ; Kunstmusuem, Berne. Il forme avec des toiles avec des toiles comme le Phare d'Alexanderie et Les Murs de Babylone une série de tableaux à sujet historique résolument influencés par le style hollywoodien.
Figure rhinocérontique de l'Illisos de Phidias Figure rhinocérontique de l'Illisos de Phidias, 1954 ; huile sur toile ; 100*129,5cm ; collection particulière.
La découverte de l'Amérique par Christophe Colomb La découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, 1958-1959 ; huile sur toile ; 410*284cm ; Salvador Dali Musuem, St Petersburg, Floride. Ces deux toiles, dont Le Concile oecuménique, font partie, avec Saint Jacques le Grand, d'une série de trois immenses panneaux doté de la splendeur d?une narration épique, superbes exhibitions d'espaces illimités, de symboles, de célébrations de la technique, de figures héroïque. La variété du rendu stylistique inclut l'imitation de trames typographiques.
La bataille de Tétouan La bataille de Tétouan, 1962 ; huile sur toile ; 308*406 ; collection particulière. Ce tableau s'inspire d'une oeuvre homonyme de Mariana Fortuny, conservée d'Art moderne de Barcelone. Passionné par les artistes « pompiers », en tête desquels il place Meissonier, Dali réhabillite, à contre-courant du goût dominant de son époque, leur amour de la précision, de l'exécution minutieusement mimétique, du détail, d'une figuration pleinement assumée.
Assumpta corpuscularia lapislazulina, 1952 ; huile sur toile ; 230*144cm ; collection particulière. Dali voulait que le visage de cette Gala-Assumpta peinte à Port Lligat pendant un été plein de souvenirs, de chaleur et d?amour pour Gala soit plus beau et plus ressemblant que jamais. « L?Assomption est le point culminant de la volonté de puissance féminine nietzschéenne, la super-femme qui monte au ciel par la force virile de ses propres anti-proton ! »
Moi-même à l?âge de six ans, quand je croyais être petite fille, en train de soulever avec une extrême précaution la peau de la mer pour observer un chien dormant à l?ombre de l?eau, 1950 ; huile sur toile ; 27*34cm ; collection particulière.
Dali nu, en contemplation devant cinq corps réguliers métamorphosés en corpuscules, dans lesqueles apparaît soudainement la Léda de Léonard chromosomatisée par le visage de Gala, 1954 ; huile sur toile ; 61*46cm ; collection particulière.
Corpus hypercubus, 1954 ; huile sur toile ; 194,5*124cm ; Metropolitan Musuem of Art, New York. 4 septembre : « ? du coup je peins encore mieux que je m?y attendais la poitrine du corpus hypercubus » ; 11 septembre : « Je retravaille à la cuisse gauche. De nouveau, en séchant, elle se tache. Il faut traiter la tache avec de la pomme de terre et repeindre carrément » ; 12 septembre : « Retravaillé la draperie jaune qui est de mieux en mieux. » 17 septembre : « Je peins les draperies et l?ombre des bras. » 20 septembre : « Je peins la supra-peinture du cube avec son ombre gauche. Le soir, je peins le dessin de la veille, c?est à dire le linge qui cache le sexe. » Dali n?avait jamais retracé avec autant de soin les étapes de l?exécutions d?un de ses tableaux.
La Cène, 1955 ; huile sur toile ; 167*268cm ; National Gallery of Art, Washington. Dali mit environ trois mois à peindre ce tableau, pour lequel il utilisa du matériel photographique. Il affirma qui?il s?agissait d?une « cosmogonie arithmétique et philosophique fondée sur la sublimité paranoïaque du nombre douze » : les mois de l?année, les signes du zodiaque, les apôtres et « les douze pentagones contenant l?homme microcosmique, Christ. (Merci à Lorca qui m?a dit que les apôtres étaient symétriques comme les ailes des papillons.) »
La vierge de Guadalupe, 1959 ; huile sur toile ; 200*130cm ; collection particulière. Avide de faste, de cérémonies, de rites, fanatique du catholicisme le plus rutilant, Dali pare cette toile avec le même soin, la même profusion de détails précieux qu?on réserve dans les quartiers espagnols à l?ornementation des grandes Madones éclatantes et fleuries pour les processions.

Copyright (c) 1999 A la découverte de Salvador DALI