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1927-1931 L'inconscient dans le désert
Portrait de Paul Eluard Portrait de Paul Eluard, 1929 ; huile sur carton ; 35*25cm ; collection particulière. Peint durant l'été, il intègre dans un contexte envahi d'obsessions « daliniennes » - la sauterelle, le profil mou de Salvador Dali, les fourmis, la tête de lion - une habileté consommée de portraitiste.
L'Enigme du désir - Ma mère, ma mère, ma mère L'Enigme du désir Ma mère, ma mère, ma mère, 1929 ; huile sur toile ; 110*150cm ; Staatsglerie moderner Kunst, Munich. Dali se représente une fois de plus comme un objet polymorphe, un profil endormi, un fantastique rocher du Cap Creus, dans cet hommage à une mère longuement invoquée mais qui ne figura jamais dans ses tableaux.
Les Plaisirs illuminés Les Plaisirs illuminés, 1929 ; huile sur panneau ; 24*34,5cm ; Museum of Modern Zrt, New York. Comme pour une séance de psychanalyse, Dali recueille dans des sortes de compartiments des fragments qu'on dirait de rêves, de visions pures, des lambeaux de son propre répertoire pictural. De Chirico, Magritte et Ernst sont à l'origine de la plipart des solutions stylistiques et narratives adoptées.
Dormeuse, cheval, lion invisibles Dormeuse, cheval, lion invisibles, 1930 ; huile sur toile ; 60*70cm ; collection particulière. Dali fait ici la preuve de l'omnipotence des rêveries associatives. Chaque figure prend constamment congé d'elle-même pour en rejoindre d'autres qui l'enrichissent en grappe ; chaque image en contient une infinité d'autres, reliant des réalités que seul un point de vue strictement rationnel peut trouver éloignées, comme celles de l'abandon sensuel et du monde animal.
La Vieillesse de Guillaume La Vieillesse de Guillaume Tell, 1931 ; huile sur toile ; 98*140cm ; collection particulière. Il est fascinant de voir comment Dali théâtralise, dans des scènes d'une fixité tragique et sous couvert de noms illustres sortis de leur contexte, les événements de sa propre vie. La réalité de son existence se confond avec le pur artifice. Guillaume Tell, figure de son père, chasse ici Salvador et Gala, furieux de leur amour.
Vertige Vertige, 1930 ; huile sur toile ; 60*50cm ; collection particulière. Aussi appelé Tour du Plaisir ou, par Dali, Tour du désir, ce tableau « représentait un homme et une femme nus, s'étreignant figés dans une attitude criminelle et érotique, à côté d'une tête de lion. » Il rappelle la tour de l'enfance de Salvador chez les Pichot, haut lieu protecteur de ses premières fantaisies sexuelles.
Appareil et main, 1927 ; huile sur panneau ; 62,2*47,6cm ; Salvador Dali Museum, St Petersburg, Floride. Dans un espace totalement inventé, dont l?extrême limite semble indiqué par la seule trace plausible de nature, les collines, se dresse un appareil-mannequin, aux formes triangulaires comme ceux d?Yves Tanguy, et dont la posture et les ombres doivent beaucoup à Giorgio De Chirico. Des morceaux d?objets « daliniens » tournent autour.
L?homme invisible, 1929 ; huile sur toile ; 140*80cm ; Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid. Dans une élaboration architecturale éminemment lucide et à travers une articulation dense et compliquée de plans, de scènes, de figures, d?images doubles, Dali guide notre regard vers des lointains infinis, suivant un singulier système de visée, de mire, à la fois exact et extravagant.
Le Grand Masturbateur, 1929 ; huile sur toile ; 110*150cm ; collection particulière.
Persistance de la mémoire, 1931 ; huile sur toile ; 24*33cm ; The Musuem of Modern Art, New York.
Hallucination partielle. Six apparition de Lénine sur un piano ; huile sur toile ; 114*146cm ; Musée National d?Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris.
La main (Les remords de consciences), 1930 ; huile sur toile ; 41*66cm ; The Salvador Dali Musuem, St Petersburg, Florides.

Copyright (c) 1999 A la découverte de Salvador DALI